Une aventure menée par plusieurs lycées agricoles de France
Ce matin, au lycée agrotech agricole de vienne dans l’Isère, des étudiants testent la qualité des eaux d’un captage voisin. Ils effectuent toutes les opérations nécessaires à son analyse précise chimique et enregistrent les résultats. En effet, l’aire d’alimentation est vulnérable au risque nitrates et pesticides, augmenté par les exploitation agricole lié en partie aux activités agricoles. C’est donc que les étudiants ont mené à bien ce travail en partenariat avec le lycée agricole de Saint Genis Laval
En effet, préserver l’eau et sa qualité, c’est l’affaire de tous. Face au dérèglement climatique et aux questions posées aux modèles agricoles actuels, il faut faire preuve d’innovation. Face à ce défi, les lycées agricoles s’engagent en nombre sur le terrain et dans leur approche pédagogique. L’objectif ? Améliorer l’efficacité et la diffusion des pratiques vertueuses pour la préservation de cette ressource commune et inestimable qu’est l’eau.
Ici, à Castelnaudary, le Treboul longe le canal du Midi. Problème, son état de dégradation est alarmant préoccupant : nitrates, pesticides, les taux sont trop élevés et les parcelles en bordure de ruisseau agriculteurs doivent adapter leurs pratiques pour réduire les transferts de polluants vers les masses d’eau. Pour ce faire, le l’exploitation du lycée agricole a fait évoluer les pratiques de son exploitation son système de culture : un nouveau système de passage en production en bio a vu le jour et les vignes ont été remplacées par une rotation en grande culture. Plus encore, le désherbage est maintenant mécanique et les intrants ont diminué de plus de 50%.
Mais le changement de pratiques agricoles n’est pas la seule action menée ici, le lycée a aussi fait le choix d’installer une zone tampon humide artificielle. Rendez vous maintenant au lycée agricole d’Yvetot, en Normandie que où se trouve la une autre zone tampon humide (ZTH).
Mais au fait : une ZTH, qu’est-ce que c’est ? Il s’agit d’une zone d’un bassin creusé dans lequel les eaux de ruissellement et de drainage circulent et sont purifiées traitées naturellement par la dégradation des particules toxiques : l’eau acheminée vers la zone tampon humide va rester environ deux semaines et circuler sur un parcours durant lequel les UV du soleil vont dégrader les molécules nocives. La plantation de roseaux permet également de fixer des microorganismes qui vont se nourrir des intrants et les dégrader compléter cette dégradation. Cet aménagement va donc agir sur l’eau… et améliorer grandement sa qualité de l’eau en aval en dégradant les molécules nocives. 1 000 mètres cubes, 2 500 mètres carrés, la zone tampon d’Yvetot est un support pédagogique grandeur nature pour améliorer la qualité de l’eau. en étudier son impact
Aquaponie : l’eau est presque totalement recyclée en permanence
A La Canourgue, en Lozère, on a abordé la problématique des intrants et de la gestion des effluents piscicoles grâce à en expérimentant une autre technique innovante : l’aquaponie. Grâce à une production rationalisée de poissons couplée à des cultures végétales en hydroponie, l’eau est presque totalement recyclée en permanence : l’eau sale chargée en sortie des poissons sert à alimenter en nutriments des serres en maraîchage et en horticulture : résultat, une efficience agronomique étonnante.
De plus, les boues et les effluents ultimes issues de la pisciculture en circuit ouvert et des bassins d’aquaponie sont traitées par des lombrics et valorisés sous forme de compost !
Là encore, les premières secondes ne me semblent pas utiles (de 5’54 à 5’59). Par contre, pourrait-on incruster les 3 produits dont il parle issu du lombricompostage ?
Préserver la qualité de l’eau n’est pas une mince affaire, mais ce n’est pas le seul enjeu. Dans les filières où le nettoyage est important, il faudra est important aussi mieux de l’économiser. C’est la raison pour laquelle l’ENIL Le lycée agricole de Mamirolle a mis en place un système d’économie d’eau s’y investit ? pour son atelier de transformation laitière.
En vue de substituer les produits de nettoyage, les étudiants ont testé plusieurs systèmes et différentes solutions et mesuré leur efficacité désinfectante. Un cahier de bonnes pratiques et un livrable pour les professionnels ont a été réalisé, pour les professionnels…et pour les autres étudiants !
Un système complexe et ouvert sur la société
Au lycée agricole de Bourg en Bresse, les agriculteurs de demain apprennent également à voir l’exploitation comme un système complexe et ouvert sur la société. De la pratique agricole production jusqu’à la valorisation, l’agriculture est un métier résolument aux interactions sociales où l’on gagne à développer des partenariats. L’équipe a donc développé noué un partenariat avec le syndicat du bassin versant voisin et permis pour permettre aux étudiants de découvrir concrètement rencontrer les acteurs de leur région. …et de créer un jeu de rôle sur la gestion de l’eau…
A Perpignan, les étudiants ont travaillé à la modélisation d’un serious game ou jeu sérieux sur la gestion concertée de l’eau sur le territoire local. Aujourd’hui, c’est jour de test. Les étudiants d’autres filières viennent apprendre en s’amusant sur les problématiques liées à l’eau.
Ces quelques exemples témoignent de la transition technique, agroécologique et pédagogique menée dans l’enseignement agricole en lien avec le territoire, pour que les futurs agriculteurs et citoyens soient acteurs d’une gestion durable et concertée de l’eau. La mise en réseau à un niveau national assure une facilitation des échanges, de la professionnalisation des personnels, de la mutualisation des compétences et des outils créés, pour une meilleure synergie des effets…
. Réalisé avec le soutien du Réseau rural Français et du Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, Direction générale de l’enseignement et de la recherche
(et : europ-feader, réseau rural français, marianne, aventure du vivant)
. Réso’them/eau et EPLEFPA Bourg-en-Bresse 2020 (et reso’them eau et les Sardières)
- Les vidéos plus hauts ont été tournées et réalisées par miamedia. Pour plus d’information sur nos prestations de valorisation scientifique, contactez-nous vite !