Le réseau Dephy horticulture d’île de France

Le réseau Dephy horticulture d’Île-de-France from Miamedia TV on Vimeo.

 

Des techniques existent pour cultiver des fleurs en limitant les produits phytosanitaires. La preuve avec ces horticulteurs et pépiniéristes d’Île-de-France qui vous confient leurs secrets.

Des horticulteurs qui limitent leur impact écologique à deux pas de Paris

Les horticulteurs et pépiniéristes sont des artisans du végétal aux services des particuliers, des professionnels et des collectivités en leur offrant des plantes saines et en bonne santé. Dans leur production, ces artisans veillent à limiter leur impact écologique.
Ils sont encouragés au niveau national par le plan EcoPhyto II, qui  a pour objectif de réduire l’usage, les risques  et les impacts des produits phytosanitaires. Les ministères de l’écologie et de l’agriculture encouragent ainsi la recherche et le partage des connaissances pour faire évoluer les pratiques agricoles. C’est dans cet élan d’innovation et cette envie de réduire les risques et les impacts des traitements sur la santé et l’environnement que se développe le réseau DEPHY.

Le réseau DEPHY horticulture et ses objectifs

« Le réseau DEPHY regroupe 3000 exploitations dont l’objectif est de démontrer qu’il est possible de réduire l’usage des produits phytosanitaires tout en restant économiquement performant. En Ile de France, 10 exploitations horticoles se sont groupés avec cette même envie : 4 horticulteurs, 4 pépiniéristes et 2 lycées horticoles se sont unis au sein d’un groupe DEPHY pour ensemble trouver des solutions innovantes, pour trouver des alternatives aux produits phytosanitaires. Ils  ont défini 3 axes de travail :
– favoriser la présence des auxiliaires
– gérer  les abords de culture
–  utiliser des produits de biocontrôle.

Ils sont soutenus dans leurs démarches par les fermes DEPHY EXPE, qui réalisent des expériences sur ces thématiques de réduction des produits phytosanitaires.»
En effet, la production horticole doit faire face à beaucoup de défis techniques, notamment induits par les ravageurs.

La problématiques des bios agresseurs en horticulture

 

  • obtenir des plantes saines et en bonne santé.

  • grande diversité de culture, entrainant des modes de gestions différents selon les espèces et les ravageurs
  • conditions de culture particulière sous abris : favorable aux plantes mais aussi aux ravageurs
  • proximité de la production et du consommateur : problématique des traitements
  • distançage de lots

Pour lutter contre les bio-agresseurs, de nouveaux concepts ont vu le jour. Alors que l’on traitait habituellement directement le bio agresseur, de nouvelles méthodes de contrôle biologiques ont été expérimentées avec succès. L’idée : mettre en place un milieu de culture spécifique réduisant les menaces permettant de renforcer les défenses des  plantes tout et en créant un environnement défavorable à leurs agresseurs.

 

La gestion indirecte des bios agresseurs

 

Voici quelques solutions qui ont fait leurs preuves pour lutter contre les bio agresseurs :

  • favoriser une biodiversité fonctionnelle aux abords de cultures pour favoriser la présence d’auxiliaires naturels.
  • l’humidité favorable aux maladies -> sub irrigation supprime l’humidité à la surface des feuilles
  • le distançage permet de limiter la contamination
  • Le thé de compost : stimule le métabolisme, bio stimulant: la plante est plus résistante aux attaques de bio agresseurs
  • Paillage : défavorise l’installation des adventices et permet un gain de temps

De nouvelles méthodes ont également vu le jour pour diminuer la pression des ravageurs sans utiliser de pesticides. La technique des pièges à phéromones, largement expérimentée depuis plusieurs années, semble porter ses fruits.

 

Les actions directes sur les bios agresseurs

 

  • Phéromones : substances chimiques naturellement émises par les insectes, synthétisé et utilisé pour piéger spécifiquement les mâles d’une espèce données.
  • Ces pièges permettent de mesurer l’avancement développement du ravageur dans la culture, et ainsi d’adapter au mieux la lutte à entreprendre.

Face aux ravageurs, la nature est parfois la mieux armée. Reste à savoir utiliser ses précieux alliés, appelés les auxiliaires, pour mener à bien son projet de plantation. Les horticulteurs d’Ile de France du réseau Dephy sont passés maîtres dans l’utilisation des auxiliaires de culture. Voici quelques exemples de leurs expérimentations :

L’utilisation des auxiliaires

 

Quelques exemples pour lutter contre les bio agresseurs grâce à des auxiliaires de culture efficace.Les auxiliaires sont des organismes utilisés pour réguler les ravageurs de culture :

  • Réalisation de lâchers inondatifs dans la culture

  • Certaines plantes ont la caractéristique d’attirer naturellement ces auxiliaires de cultures
  • Ils fournissent abris et nourriture pour « installer » l’auxiliaire naturellement présent dans l’environnement.
  • Les nématodes sont des petits vers. Certains sont utilisés pour lutter contre des ravageurs du sol.
  • Les mésanges sont des prédateurs naturels des chenilles, des nichoirs sont disposés de manières spécifiques.

Face aux bioagresseurs l’adaptation n’est pas qu’une utopie. Les techniques utilisant les ressources naturelles pour retrouver un équilibre de culture semblent porter leurs fruits. Avec la diminution programmée des produits phytosanitaires en horticulture, il déjà possible de faire plaisir à la fois à sa maman … et à mère nature…

 

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