Si vous croisez l’ambroisie, ses feuilles finement découpées, ses fleurs jaune vert et son port altier… faites attention. Ne vous fiez pas à sa beauté, cette plante est un des fléaux méconnus de nos campagnes.
Arrivée il y a 150 ans, elle a conquis le territoire et pose un véritable problème de santé publique. Son pollen très allergène sévit jusqu’à l’automne et touche 20 % de la population. Plus encore, elle vient concurrencer les cultures et représente un véritable enjeu économique pour les agriculteurs.
Pour lutter contre cette plante très invasive, l’observatoire de l’Ambroisie a mené de nombreuses recherches et déterminé des pratiques vertueuses applicables par tous.
Nez qui coule, conjonctivite, fatigue, asthme et même parfois réaction cutanée, l’allergie à l’Ambroisie est sévère et a de nombreuses répercussions sur les personnes sensibles. Pour certains, la fin de l’été est même synonyme de confinement forcé. Selon l’ARS, le coût de santé est estimé à 40 millions d’euros pour la seule région Rhône Alpes.
Véritable danger pour les riverains, l’Ambroisie est également un adventice très concurrentiel pour les agriculteurs. Avec une dissémination efficace dans l’air, elle contamine vite les terrains découverts, les prairies et autres friches et représente une perte de productivité importante.
Pour lutter contre la propagation de l’Ambroisie, les agriculteurs utilisent des techniques préventives et curatives. L’objectif, remporter la course contre la montre face à la plante en empêchant la germination de ses semences. La surveillance est primordiale, ainsi que la couverture des sols, soit grâce à des végétaux, soit par des membranes textiles.