Bonjour je m’appelle Thomas, je suis viticulteur dans la région de Cognac à Saint-Fort-sur-le-Né sur 35 hectares de vignes et une cinquantaine de terres.
Mon grand-père il y a une quarantaine d’années déjà semait des couverts dans les vignes, de vesse et de seigle.
On s’est dit il y a quelques années avec mon père, c’est bête de ne pas reprendre à faire des couverts.
L’intérêt de faire des couverts pour la biodiversité les couverts ça apporte de la vie, ça apporte des insectes ça apporte des vers de terre parce que c’est de la matière organique.
En fait c’est hyper important et c’est essentiel.
On a envie de ramener de la vie. Il y a de la vie, mais encore plus de vie. Dans le vignoble on observe, grâce aux couverts permanents, c’est surtout l’été que l’on va voir ça, on a beaucoup d’abeilles,
d’insectes. L’hiver et l’été on a des campagnols aussi. On augmente la qualité du sol, on augmente la qualité des vignes, le sol est plus vivant. On augmente les vers de terre, on augmente les bactéries, les champignons. Depuis qu’on est enherbés, depuis une vingtaine d’années, on a doublé notre taux de matière organique, ce qui est vraiment énorme. L’avantage des couverts et de l’enherbement, ils nous permettent de nous adapter au changement climatique parce qu’ils nous permettent de gérer le manque d’eau ou les excès de chaleur, ça c’est super. Quand il y a un couvert, ou de l’enherbement, on réduit la chaleur au sol et donc on évite de détruire les champignons, les bactéries…
L’enherbement, c’est une recherche continuelle, parce qu’il y a de nouvelles espèces, les chercheurs cherchent et ils trouvent. Ça évolue tout le temps et ça évoluera tout le temps, ça ne peut pas être figé. Avec la dynamique de la Certification Environnementale Cognac & HVE , on voit beaucoup de couverts, on voit beaucoup de choses, et c’est super. Pour la biodiversité c’est top.